Un dîner de gala à l’Elysée monnayé par la société du fils de Jacques Vendroux ?

Un dîner de gala à l’Elysée monnayé par la société du fils de Jacques Vendroux ?

Connue et reconnue du grand public depuis des décennies pour l’organisation de ses matchs de charité au profit de nombreuses causes, le Variété Club de France et son équipe composée de personnalités diverses et variées, est dans le viseur de nos confrères de Mediapart. En effet, selon le site d’information et d’investigation, les recettes découlant de l’organisation des matchs de bienfaisance n’iraient pas toutes dans les poches de la bonne cause, mais dans celle de Ventilo Sports, la société créée en 2018 par Baptiste Vendroux, fils du journaliste sportif Jacques Vendroux, par ailleurs fondateur du VCF.

Lors du dernier événement daté du 24 avril dernier, un match de gala au profit de l’opération « Pièces Jaunes » auquel a participé le président de la République Emmanuel Macron, la société Ventilo Sports a proposé à des entreprises de s’associer à l’événement en change de sommes comprises entre 25.000 et 75.000 euros.

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Quick, Intermarché, Auchan et Engie, entre autres, ont alors répondu présent. Mais si ces sponsors avaient la possibilité de faire un don à l’opération « Pièces Jaunes », dont le montant est estimé à 57.500 euros, « le plus gros potentiel de revenus était pour l’agence chargée de l’organisation du match », assure nos confrères de Mediapart.

L’étrange monnayage du dîner à l’Elysée

Parmi les services proposés par Ventilo Sports en échange d’un joli chèque, outre le fait de pouvoir voir le logo de son entreprise figurer sur le maillot du Variété Club de France, le plus surprenant étant de se voir garantir son rond de serviette au dîner de gala organisé à l’Elysée par la présidence de la République, et financé par des fonds publics, après le match. Contactée par Mediapart, l’Elysée n’a pas souhaité confirmer que les places pour ce repas de gala en l’honneur du VCF avaient été commercialisées par la société du fils de Jacques Vendroux.

Seule personne à avoir accepté de répondre aux questions des journalistes, l’ancien directeur des Sports de Radio France, passé depuis dans l’empire médiatique de Vincent Bolloré à Europe 1, n’a pas tenu à éclaircir ce point en particulier. « On travaille avec qui on veut. Il est où le problème ? On vole des gens ? On tue des gens ? », a-t-il simplement déclaré pour justifier le business de Ventilo Sports autour du Variété Club de France avant de mettre fin à la conversation.

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