À Zhuhai, en Chine, Laurent Le Pen coordonne les entrepreneurs de la French tech

À Zhuhai, en Chine, Laurent Le Pen coordonne les entrepreneurs de la French tech

Difficile de venir à Zhuhai, province du Guang Dong, si ce n’est pour un motif déterminé, car les pas du touriste n’y sont pas tracés : « Zhuhai ce n’est que deux millions d’habitants, une petite ville pour la Chine, mais avec le bénéfice d’une zone économique spéciale », explique Laurent Le Pen. Président de la French Tech locale et fondateur d’Omate qui fournit le cœur intelligent des montres connectées Icewatch.

Morbihannais, il est venu en famille cet été pour ses premières vacances bretonnes depuis les trois années d’épidémie « On fait partie de la grande baie avec en face Hong Kong, son homologue Shenzhen, en Chine continentale. Le climat doux du sud y est agréable, le développement soutenu par le gouvernement de la province de Canton. Ce n’est pas une mégalopole comme Pékin et Shanghai, les prix y sont encore accessibles ».

« On peut diversifier ses activités »

Pour les entrepreneurs Français, il est toujours possible de rencontrer des compatriotes, Bretons ou pas. « Il faut être franc », indique Arnaud, jeune entrepreneur de 33 ans, originaire de Nouvelle-Calédonie. « On apprend de ses erreurs… et on en fait ». Et pendant 3 ou 4 ans, les profits ne sont pas toujours au rendez-vous. Il faut de la résilience, car beaucoup partent après la première année. « Les soutiens amicaux et affectifs comptent et je suis marié à une Chinoise mais une entrepreneuse aura plus de mal à se marier ».

Hubert, vient de Begmeil près de Fouesnant, il a monté une structure de conseil dans l’énergie solaire, Azure. Mais il investit aussi dans un restaurant. « On peut diversifier ses activités. Je consacre une journée par semaine sur place au restaurant. Mon épouse Chinoise, originaire du Tibet, partage la gestion ». Alexis, originaire de Lyon et sa compagne chinoise, Carmen, vivent aussi cet engouement pour la cité du Sud : « L’ e-commerce m’a happé et m’a amené ici. J’ai pu créer Simfinity, une plateforme de formation en réalité virtuelle en 2019. Heureusement, j’avais une partie d’activité médicale et elle m’a permis de surnager pendant la pandémie par l’exportation de matériel de protection. »

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